par Isarta Infos
C’est une des grandes tendances de ces dernières années : le podcast (ou balado). Petit aperçu de sa consommation au Canada et des opportunités en termes de marketing de contenu.
36 %. C’est le pourcentage de canadiens qui écoutent des balados tous les mois, selon une étude publiée en mai dernier par Edison Research et Triton Digital. Autant dire que le marché du podcast connaît une croissante fulgurante : ce chiffre n’était que de 28 % un an auparavant.
Si les 18-35 ans en étaient les premiers adeptes en 2018 (41 %), ils sont aujourd’hui supplantés par les 35-54 ans (45 % alors que le taux n’était que de 29 % dans cette tranche d’âge l’année passée). Les plus de 55 ans sont eux nettement en retrait (21 %).
Un succès populaire qui suscite bien entendu l’intérêt des marketeurs.
Faire son propre podcast est avant tout une question de notoriété de marque : du positionnement à la construction de relations avec une audience en passant par les façons de lui faire aimer ce que vous faites », indique, dans une entrevue sur eMarketer, Steve Pratt, le fondateur de Pacific Content, une agence de production de contenus audios, achetée par Rogers Media en mai 2019.
La raison du succès de ce format dans les stratégies de marketing de contenu selon lui ? L’engagement ! « 85% à 95 % de certaines audiences écoutent l’intégralité d’un épisode de 25 à 30 minutes », illustre-t-il.
Le podcast est en effet un bon moyen de toucher des personnes avec du contenu engageant quand ces dernières… n’utilisent pas leurs écrans. Dans les transports par exemple. De plus, la consommation (à la demande) est bien plus en phase avec l’époque, à l’ère de Netflix, que les webinaires programmées ou les programmes de flux.
Une opportunité pour les marques
De plus en plus de marques se lancent dans l’aventure, à l’image d’Accenture Canada qui a créé deux balados en 18 mois sur l’intelligence artificielle et le marketing numérique. « Au lieu de consulter un livre blanc de 12 pages, le podcast est une manière de rendre le contenu plus informatif, intéressant et consommable de façon fractionnée », explique Meg Singtzel, la directrice marketing et communications d’Accenture.
C’est peut-être une des raisons pour lesquelles le marketing de contenu est devenu la tactique préférée des marketeurs canadiens en 2018 (55%, +5 % en un an) devant la publicité sur les réseaux sociaux (48 %) et la publicité en ligne (47 %, -3 %).
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